4 erreurs courantes en maçonnerie et comment les éviter

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D’après une enquête récente de la Fédération Française du Bâtiment, plus de 34% des sinistres dans une construction sont causés par un défaut de la maçonnerie. Cette dernière constitue une pratique traditionnelle en bâtiment permettant de s’assurer de la résistance et l’esthétique d’un ouvrage. Plusieurs erreurs peuvent être commises lors de sa réalisation, allant du choix des matériaux à la mise en œuvre des fondations. Que doit-on éviter pour s’assurer d’une maçonnerie de qualité ? Retrouvez les erreurs courantes à ne pas faire pour une structure solide, durable et esthétique.

Des travaux de préparation de fondation mal réalisés

Un ouvrage solide doit posséder des fondations établies dans le respect des normes. Une mauvaise préparation de ces structures constitue une erreur courante en maçonnerie. Lorsqu’une fondation est négligée, cela impacte sur la robustesse et la durabilité de sa construction.

Les causes d’une mauvaise préparation au niveau de la fondation sont nombreuses. Du béton de basse qualité, une profondeur insuffisante, des normes non respectées… Pour réaliser une fondation répondant aux réglementations, la profondeur minimum est de 50 cm. Cette mesure peut croître en fonction du poids de la construction et du type de sol.

Sachez qu’il est utile de s’informer dans le Document Technique Unifié ou DTU avant de se lancer dans les travaux de fondation. Pensez aussi à déléguer votre projet à un artisan maçon expérimenté pour éviter les mauvaises surprises.

Un choix non judicieux du maçon

Un mauvais choix du maçon constitue une erreur courante en travaux de maçonnerie. Si vous comptez engager un professionnel, il faut se baser sur plusieurs critères. Beaucoup font l’erreur de choisir un artisan uniquement par rapport au prix d’intervention. Même si vous trouvez un professionnel pas cher, ses travaux peuvent être de mauvaise qualité.

Il est important de comprendre qu’un devis très bas cache parfois des matériaux de faible qualité. Mais pas seulement, cela peut aussi abriter d’autres mauvaises surprises comme l’absence d’assurance décennale ou le manque d’expérience. Pour information, le tarif moyen d’un professionnel en maçonnerie oscille entre 35 et 65 € de l’heure. Pour des interventions particulières comme la réalisation d’un mur en parpaing, le tarif d’un artisan se situe entre 40 et 85 € (Comparez des devis) par m².

En plus du critère tarif du maçon, vous devez aussi considérer d’autres éléments, surtout ses références et ses qualifications. Pour vous aider dans la sélection du professionnel idéal, n’hésitez pas à demander plusieurs devis. Comparez 3 à 5 estimations pour dénicher la proposition la plus avantageuse à votre situation et répondant à vos besoins.

Utiliser des matériaux inadéquats pour ses travaux de maçonnerie

En maçonnerie, chaque matériau a ses propres caractéristiques adaptées à un usage spécifique. Par exemple, le parpaing est une matière permettant la construction de mur. Cependant, ses propriétés font qu’il n’est pas adapté à un environnement humide. Si vous utilisez du parpaing pour vos murs extérieurs, alors que vous vous situez dans une zone climat humide, les moisissures risquent d’envahir votre construction.

Cet exemple démontre qu’un mauvais choix de matériaux impacte énormément sur la maçonnerie. Beaucoup font souvent cette erreur. Ne négligez donc pas la sélection des matières à utiliser. Pensez à vous renseigner sur les matériaux les plus appropriés selon votre future construction, votre localisation et votre budget.

Négliger les éléments techniques importants en maçonnerie

Ne pas considérer certains éléments techniques lors de ses travaux de maçonnerie peut nuire à la solidité et l’esthétique de sa construction. Découvrez la liste de ces différents points techniques à considérer :

Bien gérer les joints (proportion pour les mélanges, application des joints, protection durant le séchage) : il est essentiel de s’assurer du bon dosage ou d’une exécution minutieuse des joints pour éviter des risques importants sur la structure. Des infiltrations d’eau, des fissures, une dégradation prématurée des murs…
S’assurer d’un délai de séchage adéquat : le temps permettant au béton d’une fondation de sécher se situe autour de 28 jours environ. Ce délai doit être respecté pour éviter l’apparition de fissures ou l’affaiblissement de sa structure.
Installer correctement les dispositifs de drainage : les fondations se fragilisent assez facilement et des problèmes d’humidité apparaissent en cas de mauvais drainage. Mettez en place un système particulier pour évacuer les eaux pluviales. De plus, vous pouvez ainsi éviter les infiltrations d’eau et les remontées capillaires.
Mal appliquer les enduits : que ce soit pour des raisons d’esthétique ou de protection, la pose d’un enduit doit être faite soigneusement. Des erreurs peuvent arriver lors de la réalisation de cette opération. Manque de préparation du support, négligence des conditions climatiques, absence d’application de plusieurs couches… Lorsque ces erreurs surviennent, vous risquez de voir apparaitre une porosité excessive, un décollement, des fissures…

De nombreux particuliers mal informés font l’erreur de négliger ces points. Alors que ce sont des éléments importants à réaliser avec soin pour garantir un bâtiment conçu dans les normes.