Les différents types de mortier
Dernière mise à jour le : 6 novembre 2023 par Travaux Maçonnerie
Rares sont les travaux de maçonnerie qui ne nécessitent pas d’utiliser du mortier de maçon. Que ce soit pour monter un mur ou même couler une chape, vous aurez forcément besoin de doser un mortier et de l’utiliser. Si vous êtes un peu perdu entre les différents types de mortiers et leur utilité, notre article va vous aider à vous y retrouver !
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Qu’est-ce qu’un mortier de maçon ?
Histoire de commencer sur de bonnes bases, rappelons ce qu’est un mortier. De manière basique, un mortier de construction est un mélange plus ou moins épais :
- De sable,
- De liant (par exemple le ciment),
- D’eau.
On peut y ajouter ou non des additifs de manière à l’ajuster à l’utilisation qui doit en être faite. Il existe des préparations pour mortier, auxquelles on ajoute uniquement de l’eau, mais il est également possible de préparer un mortier de ciment soi-même.
À quoi sert le mortier de construction ?
Les mortiers sont des éléments indispensables à toute construction. Selon vos besoins, un mortier peut être utile pour :
- Lier des briques ou des pierres entre elles,
- Effectuer l’enduit d’un mur,
- Sceller des éléments,
- Mieux répartir les charges de construction.
Il s’agit donc d’un matériau indispensable pour monter un mur en brique, mais aussi pour la plupart des travaux de construction et de rénovation en maçonnerie.
Important : pour les gros travaux de construction, on utilise généralement du mortier préparé en usine, directement livrer sur le chantier et à utiliser dans la journée.(Faites chiffrer gratuitement vos travaux par des professionnels proches de chez vous)
Les différents mortiers dont vous pourriez avoir besoin
Il est bon de savoir qu’il existe de multiples types de mortiers, plus ou moins adaptés en fonction des usages. Voici les mortiers les plus fréquemment utilisés sur les chantiers :
Le mortier-ciment
Le mortier-ciment est le produit le plus basique qui soit, indispensable pour construire un mur et lier les pierres ou briques entre elles. Il s’agit d’un mélange classique de ciment, de sable et d’eau.
Pour les jointements et les scellements, on peut envisager de se passer de sable.
Ce matériau vous sera utile pour toutes les constructions classiques (murs, chapes, etc.), qui ne nécessitent pas l’usage d’un mortier spécifique. L’avantage du ciment est qu’il profite d’une excellente résistance à la compression. Il sèche également plus vite que la plupart des autres solutions.
Voici quelques recommandations pour le dosage du mortier ou du béton, en fonction de vos besoins de constructions.
Important : avant l’achat d’un sac de ciment, vérifiez les usages recommandés, et les conseils de dosage.
Le mortier hydrofuge
Comme son nom l’indique, le mortier hydrofuge est un mortier résistant à l’eau, qui permet d’éviter les problèmes d’humidité sur une surface.
Il permet de :
- Boucher des fissures,
- Enduire un mur,
- Réaliser des chapes.
On l’utilise avant tout dans les lieux humides (salle de bain, extérieur, etc.) ou encore pour concevoir des réalisations étanches, comme un bassin de piscine.
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Le mortier réfractaire
Le mortier réfractaire est un mortier résistant aux hautes températures. Selon les préparations, il peut généralement résister à des températures de 900° ou moins.
En toute logique, il est uniquement utilisé pour les constructions qui sont exposées à ce type de températures, à savoir pour le montage et le jointement des :
- Foyers de cheminée,
- Des barbecues maçonnés.
Ce matériau protège ainsi les joints et la structure des constructions exposées aux flammes et à la chaleur. Il n’est cependant jamais utilisé sur des constructions qui n’en ont pas besoin ?
Important : pensez à utiliser également des briques réfractaires (déjà présentées sur Travaux Maçonnerie) si vous envisagez de concevoir un barbecue ou une cheminée.
Le mortier de chaux
La chaux est l’un des liants les plus utilisés dans les anciennes constructions. À tel point qu’on utilise encore fréquemment des mortiers à la chaux.
Il faut dire que ce type de mortier permet au mur de mieux respirer et dispose également de capacités hydrofuges (idéales pour les pièces humides).
On trouve deux types de chaux :
- La chaux aérienne : elle a l’avantage de durcir lentement, et uniquement au contact de l’air.
- La chaux hydraulique : elle durcit au contact de l’eau, puis de l’air.
L’usage de chaux dans un mortier permet généralement une application plus facile, grâce à un temps de séchage un peu plus long. Ces mortiers sont cependant plus complexes à doser que le ciment.
Le mortier bâtard
Ce nom qui peut sembler vulgaire désigne tout simplement un mortier qui utilise à la fois du ciment et de la chaux.
L’intérêt d’ajouter de la chaux à un mortier en ciment est qu’elle rend le mélange nettement plus souple, et donc généralement plus facile à manipuler.
L’inconvénient principal (mais qui n’en est pas toujours un !) est qu’un mortier bâtard met plus de temps à sécher qu’un mortier-ciment.
Le mortier-colle
Citons enfin l’existence du mortier-colle. Il s’agit, comme son nom l’indique, d’un mortier adhésif, qui permet de coller un revêtement contre un mur ou un sol.
Ce matériau est utilisé pour coller des plaquettes de parement, des carrelages muraux ou au sol, ou encore des dalles. Selon le mortier-colle choisi, l’utilisation peut se faire en intérieur et/ou en extérieur.
Important : attention à bien opter pour un mortier colle bien adapté à l’usage que vous allez en faire (matériaux à coller, pose murale ou au sol, usage intérieur ou extérieur).
Vous connaissez désormais les principaux types de mortier ! Il ne vous reste plus qu’à choisir celui qui est le mieux adapté à vos travaux de maçonnerie. Besoin d’autres astuces ? Notre technique de construction d’un mur en pierre pourrait vous guider et vous accompagner dans la pose d’un muret !